À mesure qu’on s’éloigne du centre-ville, les berges des deux fleuves lyonnais retrouvent, par endroits, un aspect plus sauvage, comme la Saône au niveau de l’île Barbe. Le Rhône, lui, présente encore – à l’époque – des berges très peu aménagées jusque tout près du centre-ville, juste en amont de l’Opéra et de l’Hôtel de Ville. On se trouve là juste au-dessous du Parc de la Tête d’Or et du très chic VIe arrondissement, ce qui crée un contraste étonnant.
Ce coin de nature urbaine semble échapper aux aménagements. Sans doute y croise-t-on des riverains en train de promener leurs chiens, puis une autre sorte de faune à mesure que l’heure avance... Mais à part, probablement, un nettoyage occasionnel par les services municipaux, il semble effectivement entièrement laissé à ses utilisateurs, avec des friches de végétaux plus ou moins denses parsemées de petits sentiers improvisés. Le tracé et la redondance de ces sentiers interroge d’ailleurs, comme si chaque visiteur avait à coeur de ne pas mettre ses pieds dans les traces des autres. Un petit espace de liberté en plein centre-ville, donc, tandis que sur les plages s’accumulent les restes épars des dernières crues du fleuve...
Dernière mise à jour : novembre 2024 – Tous droits réservés. © Marc Genevrier, Nîmes, France — marc.genevrier@wanadoo.fr — Instagram
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